Je fus l'une des premières dames de la cour à avoir engagée la douce Marie au sein de ma maisonnée, ayant vu que cette dernière possédait une certaine agilité pour les travaux d’aiguilles. Autant plus qu’elle était l’une des rares à pouvoir converser de manières intelligente. Or très vite,je me rendit compte qu'elle avait reçu une excellente éducation voire trop bonne pour être issue d’une famille d’origine modeste. Alors pour enquêter, je l'ai placer chez ma belle sœur, la reine, tout en observant l’ambassadeur de France qui s’intéresse à la demoiselle. Qui sait ? Peut être que cette ingénue pourrait finalement me servir politiquement.

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John avait toutes les qualités pour me séduire. Beau, courageux en plus d’être le fils d’une grande famille. Certes, sa famille, notamment son beau père, a servit Henry VI mais, les temps changent. Seulement avec l’arrivée au trône d’Edward, je me sens délaissée. Savoir que ma cadette est devenue duchesse régnante quand je ne suis qu'une simple duchesse me rend malade de jalousie. Si John fait son possible pour me rendre plus joyeuse, je lui cache un terrible secret. Notre deuxième fils, George, n’est pas mort de manière naturelle. L’accouchement  ayant eu lieu un mois avant le terme, le bébé était difforme. Alors, je mit moi-même fin aux jours de mon nourrisson. Certes depuis, un autre enfant est venu au monde mais cette cachotterie me hante nuits et jours. D’autant plus que mon époux fidèle au pouvoir ne comprend pas ma quête de titre infernale ni mon rêve fou de marier un de nos fils à l’ainé des monarques pour qu’ils deviennent un jour souverains de cette île.

Je suis sans aucun doute l'une des rares anglaises que Ambroise apprécie vraiment. Lorsque nous nous sommes rencontrés, Ambroise a partagé ses doutes avec moi vis-à-vis de Marie de Coutances. Après avoir exposé ses doutes avec moi, je lui fit savoir que je comptait bien chercher à savoir ce que cette Marie de Coutances a à cacher aux yeux de tous. Que les choses soient clairs, nous sommes pas amis, nous partageons seulement les mêmes intérêts.