qualités ► honorable, paisible, gentil

défauts ► faible, hésitant, dur

Henry Stafford est le fils de Humphrey Stafford, 1er duc de Buckingham et de Anne Neville, fille du comte de Westmorland. Henry est connu pour ne pas prendre souvent part au combat. Fervent défenseur de la paix en Angleterre il voit d'un mauvais oeil la guerre qui a éclaté entre les Lancastre et les York. Il espère que les combats s'achèveront au plus vite pour que l'Angleterre puisse se reconstruire rapidement. Il est marié à Margaret Beaufort. Il a du mal a gérer ce mariage et pour cause, sa femme a un caractère bien plus fort que le sien. Une dispense pour le mariage a cependant été nécessaire puisque Margaret et Stafford étaient cousins ​​au second degré, cette dérogation a été accordée le 6 Avril 1462. La comtesse a connu une relation assez longue et harmonieuse conjugal pendant son mariage à Stafford. Margaret et son mari ont reçu 400 marks (valeur des terres jugée par Buckingham), mais  les domaines propres à Margaret étaient encore la principale source de revenus. ils n'ont pas d'enfants. On dit de lui qu'il est peut-être un peu trop gentil et Margaret le lui rappelle souvent, l'insultant parfois d'homme faible. Stafford est aussi un spécialiste du retournement de veste. En effet si il voit que le vent change il rejoindra le camp ayant une supériorité, pour s'assurer un avenir paisible et sans représailles.

qualités ► belle, vive d'esprit, intelligente

défauts ► impatiente, frivole, prétentieuse

qualités ► vif, débrouillard, intelligent

défauts ► calculateur, susceptible, dévot

Philip, la guerre des cousins, il s'en fiche comme d'une guigne. Que les lancastre soient au pouvoir ou bien les york, cela ne change pas la donne pour lui. La politique, ce n'est pas vraiment son rayon,  alors même que ses parents ont tout fait pour qu'il fasse des études . Seul fils d'une famille pauvre, ses géniteurs économisèrent la moitié de leur vie pour que leur fils ait une vie meilleure. Malheureusement à traîner dans les quartiers délabrés la nuit, il commença à fréquenter les mauvaises personnes. Sa ville n'était pas bien grande, or elle était sûrement l'une des plus touchée par le fléau de la guerre. Vers ses dix-huit ans, il entreprit de rejoindre Londres pour trouver un métier convenable, surtout pour sa famille touchée par la famine. Il dégota le poste de messager en ville et voyagea alors de maison en maison, de château en château pour délivrer les courriers qu'on lui confiait. Or, cela ne suffisait plus. Il fallait plus d'argent. Philip rencontra alors un homme, assez grand, chauve et bien bâtie qui lui avoua connaître une solution à son problème. C'est ainsi que quelques semaine plus tard, le jeune anglais devint un tueur. Ce métier, il l'aime malgré que cela soit contre ses préceptes fidèles à ceux de l'église. Alors, après chaque assassinat  il va prier. Confesser serait trop dangereux.
Il y a plusieurs mois, Philip a été forcé de se rendre en Écosse pour une affaire urgente. Là-bas, il y rencontra un jeune homme nommé Aonghas qui le surprit pendant qu'il essayait d'étrangler sa victime. Heureusement pour lui, il le crut entrain de le secourir. Peu de temps après, il découvrit que cet acteur aux traits féminins était en réalité une femme. Charmé par le caractère et l'audace de la demoiselle, il entreprit de la séduire. Il réussit et sans plus tarder, rejoignit Londres après avoir passé une nuit avec sa dulcinée.
Il pensait revenir tranquille, cependant il ne se doute pas que la belle écossaise est à sa recherche. En effet, elle est enceinte et elle compte bien le lui faire savoir !

qualités ► compréhensive, pieuse, souriante

défauts ► contradictoire, naïve, cruelle

Issue de la noblesse désargentée, Joan est l'héritière d'une fortune inexistante. Née dans un château tombant en ruines, elle et sa demi-sœur ont grandis dans une atmosphère aimante malgré que les soucis financiers soient toujours au milieu de la relation familiale. Son éducation resta donc sommaire. Elle se cultiva au fur et à mesure des années avec les livres de la grande bibliothèque et des connaissances des domestiques. Elle fut donc capable de cuisiner un bon dîner tandis que d'autres excellaient au latin. Vers ses seize ans, son père obtint pour elle une place entant que dame de compagnie de la reine Margaret of Anjou. Joan apprécia les efforts de son père pour lui trouver une place dans le monde et essaya d'être une parfaite lady. Parfois, elle sentait les regards moqueur de ses compagnes sur elle, mais elle n'en avait cure. Elle était fière de ce qu'elle était et d'où elle venait. La seule personne avait qui elle s'entendit fut Elizabeth Woodville.
Les années passèrent, Joan se maria avec un homme peu fortuné. Née Wills, elle changea pour Burnett. Aimant et attentionné, elle eut avec lui cinq enfants. Elle assista au renversement des lancastre, à la prise du pouvoir par les york et au couronnement de son ancienne amie Elizabeth. Joan fut heureuse pour elle. Elle lui envoya même un présent pour la féliciter de son avancement dans le monde. Un cadeau certes simple, mais plein de souvenir.
Voilà trois ans, Joan est devenue veuve suite à la perte de son mari dans une des nombreuses batailles de la guerre des deux roses. Sans plus attendre, du moins à la fin de son deuil, elle se rendit à Westminster et demanda à la nouvelle reine de lui fournir un poste au sain de sa maison. Joan n'obtint pas la place de dame de compagnie comme elle l'escomptait, mais celui de goûteuse. Mettre sa vie en danger de l'enchantait guère, cependant elle fit avec. Ce travail, finalement, lui convient et elle se plaît aux côtés de son amie. Elle n'est pour aucun camp, se contente de suivre le mouvement.